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Une femme célibataire travailleuse autonome trace un nouveau parcours

Il s’agit du troisième blogue d’une série en cinq volets sur la planification de la retraite et le bien-être financier pour différentes étapes de la vie et circonstances familiales.

Trish* est une planificatrice et avait une très bonne idée de ce à quoi ressemblerait sa vie avant et après sa retraite. Du moins c’est ce qu’elle pensait. Perdre son emploi lors d’une compression du personnel en raison d’un ralentissement du secteur à l’âge de 50 ans était la dernière chose à laquelle elle s’attendait.

Trish avait travaillé à titre de gestionnaire du marketing et de la promotion pendant des années au sein de la même entreprise à Toronto et la perte de son emploi a été très difficile à vivre, autant professionnellement que personnellement. Bien qu’elle aimait son travail, elle devait travailler pendant de longues heures et avait peu de temps à consacrer à d’autres passions. Elle croyait qu’avec son excellent dossier d’emploi, ses promotions fréquentes et ses bonnes habitudes d’épargne, elle était sur la bonne voie pour prendre sa retraite à 55 ans. Elle avait imaginé un endroit calme à la campagne et beaucoup de temps pour voyager.

Mais tout cela a changé lorsqu’elle a perdu son emploi. Après avoir pris un mois ou deux pour s’adapter à sa nouvelle situation difficile (heureusement, ses parents lui avaient inculqué la nécessité de toujours avoir un fonds d’urgence!) et explorer d’autres possibilités d’emploi, elle a envisagé de réaliser un rêve de longue date, celui de diriger sa propre entreprise à titre de consultante en marketing et promotion.

Elle n’était pas la seule. Selon Statistique Canada, le travail autonome est en hausse constante depuis des décennies et représente aujourd’hui environ 15 % de l’emploi total au pays. Elle avait un assez bon plan d’affaires, mais sa principale préoccupation était d’obtenir le financement pour lancer l’entreprise et la garder à flot avant qu’elle ne soit rentable, et protéger la prochaine source de revenus qu’elle avait construite. Heureusement, elle a reçu un bon paiement forfaitaire équivalant à un an de salaire. Elle a donc estimé qu’elle pouvait passer un an sans salaire pendant qu’elle faisait croître son entreprise. Si l’entreprise devenait profitable avant ce temps, elle mettrait dans ses REER tout de ce qui restait du paiement forfaitaire, qui avait été déposé dans un compte d’épargne à intérêt élevé.

Le premier point à l’ordre du jour était d’obtenir le financement. L’hypothèque de son domicile de Toronto était entièrement remboursée et elle savait qu’elle pourrait puiser dans cette équité. Elle s’est donc entretenue avec son courtier et a ouvert une marge de crédit hypothécaire, car les taux sont inférieurs à de nombreux prêts conventionnels.

Rappelez-vous que Trish est une planificatrice, alors son raisonnement allait bien au-delà du simple démarrage de l’entreprise. Elle devait avoir un plan pour savoir quoi faire après l’avoir établi et, avec chance, l’avoir fait croître. Elle a rajusté son objectif de retraite de 55 à 65 ans et elle a supposé que cela ne serait pas un problème puisque travailler pour son compte serait plus agréable. Donc, même si elle ne pourrait pas contribuer à ses REER avant 65 ans, elle pourrait profiter de 10 années de plus de croissance d’intérêt sans avoir à puiser dans ces fonds.

Quand elle prendra sa retraite, le plan de Trish est de vendre l’entreprise. L’une de ses anciennes collègues, Marina, aimerait bien prendre la relève, et Trish et Marina se sont donc entendues pour travailler ensemble sur un plan de relève éventuel. Avec la vente de l’entreprise, plus d’années pour accumuler des épargnes de retraite et un déménagement éventuel à la campagne, Trish estime que ses années de retraite peuvent être tout aussi prometteuses qu’elle l’avait initialement prévu.

Trish a appris que la vie vous réserve des surprises lorsque vous vous y attendez le moins. Mais elle a également appris que tracer une nouvelle voie peut aussi être très excitant.

Dans le prochain volet de notre série : George est un père monoparental qui a besoin d’assurer son avenir et celui de ses deux garçons.

*Trish n’est pas une personne réelle, mais son histoire représente bien ce que de nombreux professionnels font face à la suite d’une réduction des effectifs. Elle ne doit pas être interprétée comme étant des conseils financiers. Adressez-vous à un planificateur financier pour discuter de votre situation et essayez la calculatrice de revenu de retraite canadienne pour vous aider à déterminer ce dont vous avez besoin pour atteindre vos objectifs de retraite.

Ce blogue fait partie d’une série en cinq volets sur la retraite. Consultez les autres blogues de la série : Dustin et Anna ; Jaspreet et Matt ; George ; Francesca et Angelo

Les informations, les documents et les opinions contenus dans ce blogue ne sont fournis qu’à titre informatif. Ce blogue ne prétend en aucun cas offrir des conseils professionnels de nature juridique, financière ou autre, et vous ne devez pas vous en prévaloir en lieu et place de conseils spécifiques offerts en fonction de votre situation particulière. Ce blogue contient des liens vers des sites Web tiers. Ces liens sont fournis à titre informatif et pour votre commodité; Home Trust n’approuve le contenu d’aucun site Web tiers, et il ne fait aucune représentation ou garantie quant à l’information qui se trouve sur les sites tiers. En cliquant sur l’un ou l’autre des liens menant à un site tiers, vous quittez le site Web de Home Trust et vous le faites à vos propres risques. Home Trust décline toute responsabilité pour tout dommage ou perte résultant de votre accès à ce blogue ou de la confiance que vous accordez à l’information contenue dans ce blogue ou tout site tiers.

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